Avis de Audrey G. - Hypnose Ericksonienne à Montpellier - Médecine douce Montpellier Avis

En règle générale, personne n’aime aller chez le dentiste mais dans mon cas c’était une véritable phobie… Une peur que les gens ne comprenaient pas : « Tu n’as qu’à prendre sur toi ! » « C’est vite passé, pas la peine d’en faire tout un plat ! »

Mais rien n’y faisait, la simple idée d’une séance chez le dentiste me donnait envie de pleurer et si, par miracle, ma mère réussissait à me faire entrer dans la salle d’attente, les crises de panique se succédaient. Je vous assure qu’on se sent bien bête quand un enfant de 8 ans, qui attend son rendez-vous comme vous, vient vous expliquer que le dentiste ne fait pas mal…

A 28 ans, j’avais fini par me résoudre à mon état : je serais à jamais une poule mouillée du dentiste. Mais j’ai eu la chance de croiser Fred qui, avec son flegme habituel m’a expliqué que ma phobie n’était pas une fatalité et que l’hypnose pouvait m’aider.

Je dois avouer que j’étais sceptique sur ses chances de réussite. Quand on a tellement peur des dentistes qu’on n’ose pas en regarder un dans les yeux, on se dit qu’il va falloir plus qu’une séance pour entrevoir le moindre progrès. Quoi qu’il en soit, j’ai tenté l’aventure en me disant que je n’avais rien à perdre.

Fred est donc venu chez moi, il m’a patiemment écouté sans émettre le moindre jugement et a su me mettre à l’aise. Puis la séance d’hypnose a eu lieu et petit à petit le sentiment de panique s’est estompé au profit d’une grande paix. Finalement, la peur se convertissait en sourire et en bien être.

Le rendez-vous était fixé le lendemain… Je suis parvenue à trouver le sommeil et la journée fatidique s’est déroulée sans crise de larmes. Alors que mon cerveau semblait vouloir m’alarmer, mon corps ne ressentait pas le stress. Je me suis donc rendue seule (1er exploit, avant il fallait que ma « maman chérie » me tienne par la main) au cabinet d’un dentiste inconnu (2ème exploit). Le dentiste en question était averti de ma phobie et a su être parfaitement rassurant mais, peu importe, car moi je me sentais bien. Pas de tremblements, pas de larmes, pas de souffle court. Sans être ravie d’être sur le fauteuil pour autant, je découvrais le déroulement normal d’une consultation.

Normal c’est bien le mot ! Quel plaisir de se sentir normale, de ne pas se donner en spectacle malgré soi, d’avoir honte d’un sentiment qui me submergeait. A 28 ans, je pouvais enfin tirer un trait sur ce handicap et me sentir adulte chez le dentiste.

Par ignorance, j’ai souffert bien trop longtemps. Donc j’espère vraiment que mon cas pourra inspirer d’autres personnes phobiques à recourir à l’hypnose. On ne devrait pas vivre avec un tel poids sur les épaules !

Mon cher Fred, merci d’avoir su écouter mon mal être et d’avoir, disons le carrément, changé ma vie.

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